Le département est actuellement traversé par un épisode caniculaire de grande envergure. Face à ces fortes chaleurs, les routes aussi transpirent : on appelle cela le "ressuage". Le Conseil départemental est mobilisé pour endiguer ce phénomène.
40, 42, 44… Ces chiffres ne forment pas le tirage gagnant de la dernière loterie mais bel et bien les températures ressenties dans le département ces derniers jours. Celles enregistrées au niveau du bitume étant, par conséquence, encore plus importantes, elles peuvent avoir un impact sur l’état des routes départementales.
Confrontées au premier coup de chaud de l’année, les chaussées réagissent rapidement. Afin d'éviter la fonte du goudron, les agents de la Direction des Infrastructures et des Equipements du Département ont pris plusieurs mesures de prévention. Une astreinte de six patrouilleurs a ainsi été mise en place afin qu’ils puissent détecter, en amont, les éventuelles soucis sur la chaussée.
La prévention et l’action au cœur des préoccupations des agents
En parallèle, un suivi méticuleux des températures des routes est effectué afin de contrôler l’état des chaussées et, au besoin, de prévoir une intervention. Celle-ci consiste à arroser la portion à risque afin de stopper momentanément la courbe de montée de température. L’objectif de cette étape, appelée l’hydrodécapage, est d’éviter d’atteindre le point critique de ressuage (environ 55°C) avant la fin d’après-midi. Lorsque le ressuage n'a pas pu être évité, une opération de sablage (projection de gravillons sur le bitume fondu afin de l'éponger) est mise en place.
Maintenir de bonnes conditions de circulation sur les 3.250 kilomètres de routes du Département est au centre des préoccupations du Conseil départemental.